1. |
Vis et Deviens
04:38
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Voyager,
Parcourir la Terre, ses contrées.
Voyez, j’ai vu notre mère et toutes ses beautés.
Périple jalonné de moult rencontres et fascinations,
Instants de vie escomptés dans la pérégrination.
Partir, changer d’air,
Tel un poème d’Aimé Césaire,
L’école de la vie se trouve dans les voyages solitaires.
Loin des habitudes et des acquis qui ont la vie rude,
Loin des turpitudes qui brisent l’amplitude
Et nous empêchent d’acquérir l’attitude.
Proche de nouveautés,
De culture, d’humilité,
D’amitié créée en toute sincérité,
La complicité nouée, partagée, brise les préjugés.
Les questions fusent, bêtise arquebuse,
Qui attise et contuse, l’heure est aux excuses.
Alors va, vis et deviens,
pars et surtout reviens-nous
Des rêves plein la tête,
ôte le doute, partage ton être.
Afrique, Mexique, traversée de l’Atlantique,
Insatiable périple qui nous offre la musique.
Partir en escapade,
Les yeux rivés sur les étoiles,
Découvrir des coutumes qui nous mettent en émoi,
Comprendre que nous sommes vous,
Que vous êtes nous,
Que c’est un tout,
Après tout, nous irons jusqu’au bout,
Car ensemble nous vivons sur le même caillou.
Lâcher le délétère,
S’affranchir des frontières,
Afin de s’abreuver de toute culture, on peut en être fier,
Car toutes ces richesses, somme toute,
Font de nous ce que nous sommes,
Des êtres uniques, atypiques,
À part entière, garants de l’héritage de l’Homme.
Alors va, vis et deviens,
pars et surtout reviens-nous
Des rêves plein la tête,
ôte le doute, partage ton être.
Laisse le côté aigri de l’Occident,
Vois ces peuples sourire malgré notre ignorance,
Afrique, Mexique, traversée de l’Atlantique,
Insatiable périple qui nous offre la musique.
La musique a toujours apporté
Les émotions recherchées,
Elle transporte, soulève,
Donne des ailes à nos rêves,
Salsa, jazz, rumba, mariachi,
Cumbia, zouk, samba, afrobeat
Intarissable richesse des cultures qu‘on ne cesse
De les partager, de les apprécier,
Merci à ceux qui les ont élevé.
Laisse le côté aigri de l’Occident,
Vois ces peuples sourire malgré notre ignorance.
Afrique, Mexique, traversée de l’Atlantique,
Qui nous offre la musique.
Voyager,
Parcourir la Terre, ses contrées.
Voyez, j’ai vu notre mère et toutes ses beautés.
Périple jalonné de moult rencontres et fascinations,
Instants de vie escomptés dans la pérégrination.
Partir, changer d’air,
Tel un poème d’Aimé Césaire,
L’école de la vie se trouve dans les voyages solitaires.
Loin des habitudes et des acquis qui ont la vie rude,
Loin des turpitudes qui brisent l’amplitude
Et nous empêchent d’acquérir l’attitude.
Alors va, vis et deviens,
pars et surtout reviens-nous
Des rêves plein la tête,
ôte le doute, partage ton être.
Laisse le côté aigri de l’Occident,
Vois ces peuples sourire malgré notre ignorance,
Afrique, Mexique, traversée de l’Atlantique,
Insatiable périple qui nous offre la musique.
La musique a toujours apporté
Les émotions recherchées,
Elle transporte, soulève,
Donne des ailes à nos rêves,
Salsa, jazz, rumba, mariachi,
Cumbia, zouk, samba, afrobeat
Intarissable richesse des cultures qu‘on ne cesse
De les partager, de les apprécier,
Merci à ceux qui les ont élevé.
Laisse le côté aigri de l’Occident,
Vois ces peuples sourire malgré notre ignorance.
Afrique, Mexique, traversée de l’Atlantique,
Qui nous offre la musique.
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2. |
Pile ou Face
05:01
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Cas d‘école pour ces trois-là qui s‘y sont connus,
Lenny, Régis, Wallace, ne se sont jamais plus,
Perdus de vue et vie faisant,
Ce jour-là on retrouva
Le bon, la brute, le truand.
L‘un arnaquant l‘autre,
Tandis que l’autre tapait sur le dernier,
Le pauvre Lenny n‘a en vérité jamais excellé,
Dans les domaines communs de société.
Pour lui le choix est fait,
C‘est filière va-nu-pieds !!!
On ne l‘y reprendra pas à être le souffre-douleur d‘un Régis,
Nostalgique, il revoit Wallace l‘arnaquer en coulisse.
Monsieur Wallace !
C‘est la classe,
Il te braque à coup de paperasse,
Vis à vis, face à face,
Il est en place !
Monsieur Wallace!
À remuer la crasse
Pour la mettre sur ta face.
Lenny extirpé de sa rêverie par Didier qui glapit,
Relance la balle de son fidèle ami.
Didier son clébard, un sacré fouinard
Faut dire qu‘un chien, on le fait moins chier
Quand il déniche un mets de choix dans les déchets.
Revenant du glanage, il croisa sur sa route,
Le roi de l‘arnaque qu‘il va mettre en déroute.
Monsieur Wallace!
C'est la classe,
Tu crois que tout passe,
Mais aujourd’hui c‘est pile ou face.
Reste en place,
Monsieur Wallace!
Cette fois c‘est pour toi la crasse
Et c‘est pile dans ta face.
Régis prépare un méfait sur Vincennes.
Son complice l‘a mis au fait d‘un mécène
À dépouiller ce soir, facile, sans bavure,
Toujours sans savoir que c‘est Wallace sa filature.
REFRAIN :
Pile tu perds,
Face je gagne.
T’as oublié le revers,
N‘en fais pas des montagnes.
Tu croyais les déplacer,
Je t‘ai coupé l‘herbe sous le pied.
Mes facteurs innombrables,
Ne prennent aucun dessous de table.
Cette nuit pour Didier et Lenny,
C‘est avenue des Minimes.
Entre bois et ville,
Les deux compères sont ravis,
Boustifaille finie,
Ready pour aller au lit.
Mais d‘un coup d‘un seul,
Didier fait la gueule,
Montre les crocs, aboie comme un veau,
Détale sans un mot.
Lenny sait qu‘il aurait dû appeler son chien Rintintin,
Mais pour un basset, on n'imagine pas un tel destin.
Monsieur Wallace!
Super classe,
La chance est fugace,
Le destin cocasse.
C’est la mélasse,
Monsieur Wallace !
Tu te crois tenace,
Mais un basset te surpasse.
Victime en visu,
Régis s‘apprête à agir.
Déserte est la rue,
Bientôt cible en ligne de mire.
Les pas le séparant de son but lui sont fatidiques,
Il suffit d‘une chute pour passer au tragique.
REFRAIN :
Pile tu perds,
Face je gagne.
T’as oublié le revers,
N‘en fais pas des montagnes.
Tu croyais les déplacer,
Je t‘ai coupé l‘herbe sous le pied.
Mes facteurs innombrables,
Ne prennent aucun dessous de table.
Didier sort d‘entre deux voitures,
Régis ne l‘a pas vu.
La brute trébuche sur le basset,
Se retrouve le crâne fracassé.
À l’agonie, il tire.
Le coup parti, c‘est Wallace qui l’a pris,
Pour la brute, le truand s‘en est fini.
Lenny arrive sur les lieux ébahi.
Il voit Didier qui mordille sans chichi,
La clé du Sésame qui leur offre la belle vie.
La roue tourne Lenny,
Mallette de billets remplie,
Cette fois, c‘est pour toi l‘ami,
Cochon qui s’en dédie.
REFRAIN :
Pile tu perds,
Face je gagne.
T’as oublié le revers,
N‘en fais pas des montagnes.
Tu croyais les déplacer,
Je t‘ai coupé l‘herbe sous le pied.
Mes facteurs innombrables,
Ne prennent aucun dessous de table.
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3. |
Colombe Menacée
05:05
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REFRAIN :
Colombe menacée,
Séquestrée, substituée, remplacée,
Par celle au plumage noir,
D’ivoire, d’avoir, d’acier.
Sa voix cassée à force de chanter au canon scié,
À base de bombes,
De chars, d’avions, d’artificier.
Beaux discours et propagandes sont lancés,
Au nom de carnassiers
Qui invoquent cet oiseau pour s’expliquer,
Du bien fondé de leurs actions,
Ainsi se permettent d’appuyer sur le bouton des exactions.
De l’ingérence,
De la belligérance,
Peu importe, ce qui compte,
C’est qu’ils mènent la danse !
Tout état prend son système pour un joyau,
Démocratie ? Tu parles ! Matte ces mythos !
Se chier dessus de peur de manquer de matière pétrolière
Ou d’être envahis par des jeunes à tendance suicidaire.
La guerre n’a pas besoin d’explications,
Nous dire que c’est pour la paix?
C’est nous prendre pour des cons!
Ta guerre ressemble plus à un pet foireux
Qu’à une paix sérieuse.
Ma zik n’est pas rieuse,
Comment le veux-tu quand je vois la faucheuse?
Faire des heures supp’
Pour les connards aux tendances fâcheuses,
Barbares dont l’intérêt est de jeter la vie dans une broyeuse.
REFRAIN :
Colombe menacée,
Séquestrée, substituée, remplacée,
Par celle au plumage noir,
D’ivoire, d’avoir, d’acier.
Sa voix cassée à force de chanter au canon scié,
À base de bombes,
De chars, d’avions, d’artificier.
Irak, Tunisie, Algérie, Afghanistan,
Lybie, Syrie, se font agresser violemment.
Dix ans pour mettre à terre le Moyen Orient.
Clôture du plan ? quand ils auront pris l’Iran.
La colombe noire asservie à pas de géant,
À bombe démente, à flux constant,
Avant que ne s’effondre son Occident.
La colombe est intelligente,
Elle en garde sous l’aile.
Quoi! Tu ne les vois pas?
Mais si! Matte ces séquelles!
En forme de bombes sales,
De balles crades, de ritournelles,
Comme cette fiole présentée par Colin Powell.
Dix ans plus tard, on apprend que cette fiote,
Nous a blindés de bobards!
Mensonges, traquenards, on se fait avoir.
Et si je vous disais que ma bite est une batte de base-ball,
Une biffle ? Direction le Dark Hole !
Peut-être que vous le goberiez
Comme ces conneries qu’on nous raconte.
Tout cela fait gerber !
En attendant, c’est le règne des archontes !
REFRAIN :
Colombe menacée,
Séquestrée, substituée, remplacée,
Par celle au plumage noir,
D’ivoire, d’avoir, d’acier.
Sa voix cassée à force de chanter au canon scié,
À base de bombes,
De chars, d’avions, d’artificier.
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4. |
Tu Cours
03:17
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Cours!
Pour des généralités,
Ta vie s’ouvre sur banalité,
Pti déj’ si tu peux,
Une douche, t’es heureux,
Le reste, on zappe, on verra
À qui mieux mieux.
Partie pour le taf, la pige, la passe,
Turbin, le tapin, la pisse, la crasse,
Dis-moi qui est ton mac ? Dommage
Mammon ? Arrêtes ?! Tu craques, dégages !
On rêve,
On aime,
On se crève pour ceux qu’on aime.
Avoir un toit pour moi, pour toi,
Un lit, des habits, remplir notre estomac,
Jouir de la vie, oublier leur cinéma,
Qui quoi mais où est donc Guernica ?
Quand la pensée Picasso s’insuffla,
Elle s’essouffla pour devenir une gova.
ουκ έλαβον πόλιν αλλα γαρ
Donc on sort des lignes, je crie gare!!!
Frisez l’effet fracas!!
REFRAIN :
Tu cours !
pour des trucs de ouf.
Tout ce barouf pour l’esbrouffe,
Chouff !
Ta vie s’engouffre,
Même pas le temps de dire...
Qui ne s'est jamais entendu dire:
Vous avez mal travaillé,
Le dossier est mal ficelé, le chantier est mal monté
Quand allez vous comprendre que l’enjeu est de taille ?
Nous devons prendre les mesures appropriées.
Quand allez-vous apprendre que vous êtes pris en tenaille ?
Je crève car ils rêvent qu’on crève pour leurs rêves,
Je rêve qu’on lève le glaive,
Rêve qu’ils crèvent leurs privilèges,
Les magouilleurs, leurs petits manèges.
Moralisateurs à la vie d’énarque,
Suppo-spoliateurs que les lobbies matraquent.
Statu quo correctement évoqué,
Ne laisse place qu’à une seule dualité,
À savoir manger ou être mangé?
Pourrait-on changer ? Le menu me fait gerber !
REFRAIN :
Tu cours !
pour des trucs de ouf,
Tout ce barouf pour l’esbrouffe,
Chouff !
Ta vie s’engouffre,
Même pas le temps de dire...
Spirale de la vie qui ne laisse plus respirer,
Toujours à courir, pour la payer,
S’endetter à tout prix pour la consommer jusqu’au dernier jour.
Tu cours!
Je te dis savoure, es-tu sourd ?
Là comme jamais et nulle part ailleurs,
Tu t’entêtes en croyant au recours.
Toujours les mêmes actes, les mêmes peines,
Les mêmes drames, les mêmes semaines,
Qui nous amènent toujours aux mêmes rengaines.
Une civilisation de plus qui court à sa perte par son arrogance,
Une glaciation des esprits qui se goure
Et se perd dans l’insignifiance.
REFRAIN :
Tu cours !
pour des trucs de ouf,
Tout ce barouf pour l’esbrouffe,
Chouff !
Ta vie s’engouffre,
Même pas le temps de dire...
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5. |
Digital[e] Poupre
04:02
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Digital, digitale, Digital digitale Digital Pourpre,
Digital, digitale, Digital digitale Digital Pourpre,
Venez, entrez, dans notre univers.
Promis, juré, on la joue pas sectaire.
Digital(e) pourpre,
Ambiance pour toutes les plantes,
Fait tomber tous les tabous,
Notre sève est excellente !
Accompagnés de tous les psychotropes,
On instaure le doute,
Ton cerveau ouvre les portes,
Ton cœur bat à cent mille.
Tu nous prends pour un jeu?
Nos alcaloïdes s‘empilent,
Tes neurones : un sac de nœuds !
Qu‘on démêle dans le vif,
Pour te faire comprendre,
Qu‘on n'est pas récréatifs,
Mais qu‘on aime apprendre,
Des tas de choses ignorées,
De ton propre toi,
Mental activé,
Désincorpore-toi !
REFRAIN :
Digitaline, mandragore, datura, chanvre,
Coca, peyotl, ayahuasca, pavot, iboga,
Hey mon gars viens faire un tour parmi nous,
Les hallus sont là, avec Digital Pourpre,
On embourbe ton corps calleux
Et tout ce qu‘on peut,
Alors se propage le nébuleux.
À ton être en manque de sensation forte,
Viens nous connaître,
On est toute une cohorte.
Digital, digitale, Digital digitale Digital Pourpre,
Digital, digitale, Digital digitale Digital Pourpre,
Aussi bien salvatrice que pernicieuse,
Ô combien séductrice et vicieuse,
Ta curiosité excitée forcément,
Tes sens aiguisés, et inversement
Le monde réel escamoté à tes yeux.
Pour cela, méfie toi malheureux,
Tu vois les sons,
Entends les couleurs,
De nombreuses visions,
Le battement du cœur,
Qui parlent à ton corps
Et tout son réseau,
Ton esprit s‘évapore,
S‘envole tel l‘oiseau.
Notre pouvoir d‘action dépasse l‘entendement,
Viens boire la potion qui te rendra dément.
REFRAIN :
Digitaline, mandragore, datura, chanvre,
Coca, peyotl, ayahuasca, pavot, iboga,
Hey mon gars viens faire un tour parmi nous,
Les hallus sont là, avec Digital Pourpre,
On embourbe ton corps calleux
Et tout ce qu‘on peut,
Alors se propage le nébuleux.
À ton être en manque de sensation forte,
Viens nous connaître,
On est toute une cohorte.
Digital, digitale, Digital digitale Digital Pourpre,
Digital, digitale, Digital digitale Digital Pourpre,
Si tu sais nous respecter,
C‘est ok pour te montrer les divers secrets...
Si tu viens faire la fête avec nous,
Prépare toi à finir à genoux !
REFRAIN :
Digitaline, mandragore, datura, chanvre,
Coca, peyotl, ayahuasca, pavot, iboga,
Hey mon gars viens faire un tour parmi nous,
Les hallus sont là, avec Digital Pourpre,
On embourbe ton corps calleux
Et tout ce qu‘on peut,
Alors se propage le nébuleux.
À ton être en manque de sensation forte,
Viens nous connaître,
On est toute une cohorte.
Digital, digitale, Digital digitale Digital Pourpre,
Digital, digitale, Digital digitale Digital Pourpre,
Perché dans les hautes strates de ton esprit,
Cherchez, l'échappatoire a tout pris.
Tu t‘es transformé en chevalier,
Tu combats le dragon à l‘épée !
Prêt à l‘attaquer tu le vois foncer,
Les cris stridents appellent à te pousser.
De marbre tu restes,
Prêt à passer le test,
Le zeste de courage qui moleste est manifeste,
Il se jette sur toi, fonce sur toi,
T‘arrache tête, corps, jambes, bras.
Datura fût pour toi la dernière fois,
Où tu auras prouvé ta foi.
Dommage... ce n’était pas la réalité.
Sur l‘autoroute, le Scania t‘aura dévoré.
Digital, digitale, Digital digitale Digital Pourpre,
Digital, digitale, Digital digitale Digital Pourpre.
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Digital Pourpre France
‘Spectaculaire et dangereuse’, ‘fabuleuse et vénéneuse’, ‘puissante et toxique’, tels sont les renoms de la digitale
pourpre… le reflet de nos vices ?
Power trio enraciné sur les textes de Piolémik, Digital Pourpre s’entend comme une fable ironique, un conte satirique, un trash onirique… Une prose poétique, une ode à la vie…
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