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1​.​1

by Digital Pourpre

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    Version 1.1 contient

    - Les 5 Titres de 1.0
    - 2 Enregistrements [Live]
    - 3 Enregistrements [Démo]
    - Colombe Menacée version longue

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    Purchasable with gift card

      €5 EUR  or more

     

1.
Voyager, Parcourir la Terre, ses contrées. Voyez, j’ai vu notre mère et toutes ses beautés. Périple jalonné de moult rencontres et fascinations, Instants de vie escomptés dans la pérégrination. Partir, changer d’air, Tel un poème d’Aimé Césaire, L’école de la vie se trouve dans les voyages solitaires. Loin des habitudes et des acquis qui ont la vie rude, Loin des turpitudes qui brisent l’amplitude Et nous empêchent d’acquérir l’attitude. Proche de nouveautés, De culture, d’humilité, D’amitié créée en toute sincérité, La complicité nouée, partagée, brise les préjugés. Les questions fusent, bêtise arquebuse, Qui attise et contuse, l’heure est aux excuses. Alors va, vis et deviens, pars et surtout reviens-nous Des rêves plein la tête, ôte le doute, partage ton être. Afrique, Mexique, traversée de l’Atlantique, Insatiable périple qui nous offre la musique. Partir en escapade, Les yeux rivés sur les étoiles, Découvrir des coutumes qui nous mettent en émoi, Comprendre que nous sommes vous, Que vous êtes nous, Que c’est un tout, Après tout, nous irons jusqu’au bout, Car ensemble nous vivons sur le même caillou. Lâcher le délétère, S’affranchir des frontières, Afin de s’abreuver de toute culture, on peut en être fier, Car toutes ces richesses, somme toute, Font de nous ce que nous sommes, Des êtres uniques, atypiques, À part entière, garants de l’héritage de l’Homme. Alors va, vis et deviens, pars et surtout reviens-nous Des rêves plein la tête, ôte le doute, partage ton être. Laisse le côté aigri de l’Occident, Vois ces peuples sourire malgré notre ignorance, Afrique, Mexique, traversée de l’Atlantique, Insatiable périple qui nous offre la musique. La musique a toujours apporté Les émotions recherchées, Elle transporte, soulève, Donne des ailes à nos rêves, Salsa, jazz, rumba, mariachi, Cumbia, zouk, samba, afrobeat Intarissable richesse des cultures qu‘on ne cesse De les partager, de les apprécier, Merci à ceux qui les ont élevé. Laisse le côté aigri de l’Occident, Vois ces peuples sourire malgré notre ignorance. Afrique, Mexique, traversée de l’Atlantique, Qui nous offre la musique. Voyager, Parcourir la Terre, ses contrées. Voyez, j’ai vu notre mère et toutes ses beautés. Périple jalonné de moult rencontres et fascinations, Instants de vie escomptés dans la pérégrination. Partir, changer d’air, Tel un poème d’Aimé Césaire, L’école de la vie se trouve dans les voyages solitaires. Loin des habitudes et des acquis qui ont la vie rude, Loin des turpitudes qui brisent l’amplitude Et nous empêchent d’acquérir l’attitude. Alors va, vis et deviens, pars et surtout reviens-nous Des rêves plein la tête, ôte le doute, partage ton être. Laisse le côté aigri de l’Occident, Vois ces peuples sourire malgré notre ignorance, Afrique, Mexique, traversée de l’Atlantique, Insatiable périple qui nous offre la musique. La musique a toujours apporté Les émotions recherchées, Elle transporte, soulève, Donne des ailes à nos rêves, Salsa, jazz, rumba, mariachi, Cumbia, zouk, samba, afrobeat Intarissable richesse des cultures qu‘on ne cesse De les partager, de les apprécier, Merci à ceux qui les ont élevé. Laisse le côté aigri de l’Occident, Vois ces peuples sourire malgré notre ignorance. Afrique, Mexique, traversée de l’Atlantique, Qui nous offre la musique.
2.
La vie est une chieuse, Faut voir par où elle nous fait passer. Les folies sont nombreuses, À croire que nous sommes damnés. Alors nous aussi, on veut décompresser, Pressés de partir à l’autre bout de la planète se reposer. Poser nos serviettes, sur crustacés nécrosés. Creuser l’oubliette sur nos portables en mode névrosés, Oser ignorer un mal qui nous ronge tout entiers. Tout tenter même le diable, inconscience patentée, Folie outrageuse à notre intelligence, Agonie contagieuse en toute diligence, On perfore la planète, on arrache ses poumons, On pérore, c’est la fête, des gadgets par millions ! On souille tout sur notre passage, C’est dans l’air du temps, Qui croyait voir le combat, D’un bulldozer et d’un orang-outang ? Ce n’est pas pour autant qu’on arrête, on continue, Faites vos jeux messieurs dames, rien ne va plus ! Figé dans la peur, réfugié dans l’absurdité, Fait fi du bonheur, atteint de cécité, Cerveau sous antidépresseur, une nécessité ? On joue au bookmaker, on enfouit la vérité ! On en est où là ? On en est là ! On en est où ? Mais quel bordel, tout ça de notre plein gré ! On en est où là ? On en est là ! On en est où ? On fonce dans le mur, comme des dégénérés ! Fruits épluchés, emballés dans du plastique, Pluies déclenchées, activées par du chimique, Terre et vivant, fracassés par nos pratiques, Car ciel, océans, dévastés pour un tas de fric. L’objectif est drastique, On l’accomplit sans le moindre effort, On nique la vie, on l’éradique, On sème, propage la mort ! La 6ème extinction de masse à bien débuté, On aime la crasse, que faut-il qu’on fasse pour être rebuté ? Têtu, crétin, borné, abruti, buté, On connaît la fin, on est de vrais ânes bâtés. L’absurde ne tue pas ? En est-on vraiment sûr ? Sûrement pas quand on voit toutes les lois vomissure. Arrestation préventive, on enferme les innocents, Pendant que les véritables truands engrangent les dividendes, D’une économie basée sur la surexploitation, La peur, la guerre, la dévastation. Figé dans la peur, réfugié dans l’absurdité, Fait fi du bonheur, atteint de cécité, Cerveau sous antidépresseur, une nécessité ? On joue au bookmaker, on enfouit la vérité ! On en est où là ? On en est là ! On en est où ? Mais quel bordel, tout ça de notre plein gré ! On en est où là ? On en est là ! On en est où ? On fonce dans le mur, comme des dégénérés ! Planète bleue, devient grise, pour cause de maladie. Sa santé en jeu, envahie de parasites, Porteurs d’agents infectieux qui les rendent hystériques, Leurs chefs sont tendancieux, engrenage systémique. Fracture du vivant, plus aucune conscience de l’intuition, On éduque nos enfants, dans l’envie et la compétition, C’est la loi des plus riches, accompagnée de la répression, Police se privatise et multiplie les agressions. Ce monde court à sa perte, de façon exponentielle, Atteint d’amnésie, on se perd, on en oublie l’essentiel, Arrêtons, pour de bon, Cette consumation ! On en est où là ? On en est là ! On en est où ? Mais quel bordel, tout ça de notre plein gré ! On en est où là ? On en est là ! On en est où ? On fonce dans le mur, comme des dégénérés !
3.
Exode 04:00
Les guerres se multiplient. L’exode aussi. Fuir... Les combats, les déprédations, Survivre, sauver ses rejetons. Traverser mer, océan, entrevoir un avenir décent. Comprends, depuis le temps, Qu’on leur vend notre vision démente, Qu’on prend tout le temps de brandir l’étendard sanglant. En boucle dans les médias, La soupe dans l’immédiat, Servie avec peur, défiance, Servile, on s’écoeure de méfiance. Les passeurs se portent bien, Illégal de tendre une main. Papier monnaie vaut plus qu’humain, On paye d’une traite, sinon rien. S’exiler, fuir, échapper au pire, Au navire qui chavire, A l’étau Orient-Occident, À l’écho de l’indifférence. Un nouveau JT, des idées cloutées. Des corps par milliers repêchés, Écharpés par l’eau salée, Un enfant noyé, pour bien faire pleurer. Aurait-on oublié causes / conséquences ? Besoin d’image pour prendre conscience ? Ce n’est pas rationné, pas rationnel, Ni même occasionnel. L’accueil finit en écueil, écuelle de rancoeur, Qui fait glacer les coeurs. L’OFPRA explose ses quotas, Les murs s’érigent en toute hâte, La vague arrive et les tracasse, Ils veulent qu’elle brise avec fracas. S’exiler, fuir, échapper au pire, Au navire qui chavire, A l’étau Orient-Occident, À l’écho de l’indifférence. Réfugiés politiques, économiques, climatiques, Fustiger la bêtise, la haine, la sottise. Chasse à l’homme pathétique, Philosophie bien cynique. À croire qu’on descend du requin, Animal sans coeur qu’est l’être humain. Les diables s’affairent à la guerre, Ils livrent l’enfer sur terre, Quotidien précaire mortifère, Pour finir six pieds sous terre. Indifférents aux coulées de sang, On dépasse l’indécence. Mais qu’est-ce qu’on attend, Que tourne le vent ? ou la mort du vivant ?! Terre d’asile à l’agonie, Barricadée dans une bulle de vernis, Bien salie par le sang qu’elle essuie : Il s’écaille, brise, vire aux gris. Les corps s’empilent, de jour, de nuit, Sans images, on les oublie. Et on condamne au sursis, Les pauvres âmes qui sans soucis. Humanité, relève-toi, soulève-toi. Souviens-toi que l’entraide est la voie. Ouvrons les portes des coeurs, des maisons, Ils ne peuvent rien, face à la raison. Raison de plus, on y va tous, tous debout face aux loups, On a le nombre, eux la frousse. Faisons tomber les murs de folies, Que cesse le règne du repli, Penchons-nous sur la vie ! S’exiler, fuir, échapper au pire, Au navire qui chavire, A l’étau Orient-Occident, À l’écho de l’indifférence.
4.
Petit Humain 03:16
La nuit tombe, le soleil caché de l’autre côté du monde. Après ce long sommeil, espérons trouver l’éveil. Petit humain, ton histoire la connais-tu ? Inhumain, ton miroir reflète la turpitude D’une bête sauvage en prise avec elle-même, Victime de l’entourage, l’empire, ses blasphèmes, Ses crimes, sa rage, l’emprise est mortellle, Déprime à tout âge, ça empire pour les mêmes. Les premiers rayons éclairent l’horizon. Transition et fin d’illusion. Petit humain, il est temps de grandir, Tes bas instincts te guident vers le pire, Tu confonds tes besoins / tes envies, Meurtris le vivant, tout ce qui s’en suit. Petit humain, pas d’espoir, c’est l’amertume, Tu brises l’exploit de par tes certitudes. Il faut y croire, l’élévation continue, Des siècles de déboires, slalom vers l’inconnu. Petit humain ne cesse de se mentir, Il ne sait plus comment s’en sortir, Dans les dédales du labyrinthe, Il détale dans l’oubli, s’éreinte. Les étoiles s’élèvent dans la nuit, Le voile se lève sur l’esprit endormi, Son flambeau, c’est la vie, L’espoir, sa flamme, son avenir. Obscurité percée par les faisceaux. Clarté et beauté du renouveau. Petit humain, pas d’espoir tu t’accoutumes, Tu crois tout savoir, tu prends pour coutumes, De vouloir tout avoir, ton être se consume, Faire-valoir ou titre posthume ? Propre chef de tes créations, Propre chef de ta destruction, Tu mets en péril ta propre descendance, Vie d’opprobre et puérile impudence. Fini le temps de s’appesantir. La douceur du jour se fait sentir. Par terre en chien de fusil, Tu pleures le réel, réfugié dans l’invisible. Les leurres virtuels te détachent du visible, Les lueurs interpellent l’esprit pris pour cible. Propre chef de tes créations, Propre chef de ta destruction, Tu mets en péril ta propre descendance, Vie d’opprobre et puérile impudence. Petit humain ne cesse de se mentir, Il ne sait plus comment s’en sortir, Dans les dédales du labyrinthe, Il détale dans l’oubli et s’éreinte. Les étoiles s’élèvent dans la nuit, Le voile se lève sur l’esprit endormi, Son flambeau, c’est la vie, L’espoir, sa flamme, son avenir.
5.
Pile ou Face 05:01
Cas d‘école pour ces trois-là qui s‘y sont connus, Lenny, Régis, Wallace, ne se sont jamais plus, Perdus de vue et vie faisant, Ce jour-là on retrouva Le bon, la brute, le truand. L‘un arnaquant l‘autre, Tandis que l’autre tapait sur le dernier, Le pauvre Lenny n‘a en vérité jamais excellé, Dans les domaines communs de société. Pour lui le choix est fait, C‘est filière va-nu-pieds !!! On ne l‘y reprendra pas à être le souffre-douleur d‘un Régis, Nostalgique, il revoit Wallace l‘arnaquer en coulisse. Monsieur Wallace ! C‘est la classe, Il te braque à coup de paperasse, Vis à vis, face à face, Il est en place ! Monsieur Wallace! À remuer la crasse Pour la mettre sur ta face. Lenny extirpé de sa rêverie par Didier qui glapit, Relance la balle de son fidèle ami. Didier son clébard, un sacré fouinard Faut dire qu‘un chien, on le fait moins chier Quand il déniche un mets de choix dans les déchets. Revenant du glanage, il croisa sur sa route, Le roi de l‘arnaque qu‘il va mettre en déroute. Monsieur Wallace! C'est la classe, Tu crois que tout passe, Mais aujourd’hui c‘est pile ou face. Reste en place, Monsieur Wallace! Cette fois c‘est pour toi la crasse Et c‘est pile dans ta face. Régis prépare un méfait sur Vincennes. Son complice l‘a mis au fait d‘un mécène À dépouiller ce soir, facile, sans bavure, Toujours sans savoir que c‘est Wallace sa filature. REFRAIN : Pile tu perds, Face je gagne. T’as oublié le revers, N‘en fais pas des montagnes. Tu croyais les déplacer, Je t‘ai coupé l‘herbe sous le pied. Mes facteurs innombrables, Ne prennent aucun dessous de table. Cette nuit pour Didier et Lenny, C‘est avenue des Minimes. Entre bois et ville, Les deux compères sont ravis, Boustifaille finie, Ready pour aller au lit. Mais d‘un coup d‘un seul, Didier fait la gueule, Montre les crocs, aboie comme un veau, Détale sans un mot. Lenny sait qu‘il aurait dû appeler son chien Rintintin, Mais pour un basset, on n'imagine pas un tel destin. Monsieur Wallace! Super classe, La chance est fugace, Le destin cocasse. C’est la mélasse, Monsieur Wallace ! Tu te crois tenace, Mais un basset te surpasse. Victime en visu, Régis s‘apprête à agir. Déserte est la rue, Bientôt cible en ligne de mire. Les pas le séparant de son but lui sont fatidiques, Il suffit d‘une chute pour passer au tragique. REFRAIN : Pile tu perds, Face je gagne. T’as oublié le revers, N‘en fais pas des montagnes. Tu croyais les déplacer, Je t‘ai coupé l‘herbe sous le pied. Mes facteurs innombrables, Ne prennent aucun dessous de table. Didier sort d‘entre deux voitures, Régis ne l‘a pas vu. La brute trébuche sur le basset, Se retrouve le crâne fracassé. À l’agonie, il tire. Le coup parti, c‘est Wallace qui l’a pris, Pour la brute, le truand s‘en est fini. Lenny arrive sur les lieux ébahi. Il voit Didier qui mordille sans chichi, La clé du Sésame qui leur offre la belle vie. La roue tourne Lenny, Mallette de billets remplie, Cette fois, c‘est pour toi l‘ami, Cochon qui s’en dédie. REFRAIN : Pile tu perds, Face je gagne. T’as oublié le revers, N‘en fais pas des montagnes. Tu croyais les déplacer, Je t‘ai coupé l‘herbe sous le pied. Mes facteurs innombrables, Ne prennent aucun dessous de table.
6.
REFRAIN : Colombe menacée, Séquestrée, substituée, remplacée, Par celle au plumage noir, D’ivoire, d’avoir, d’acier. Sa voix cassée à force de chanter au canon scié, À base de bombes, De chars, d’avions, d’artificier. Beaux discours et propagandes sont lancés, Au nom de carnassiers Qui invoquent cet oiseau pour s’expliquer, Du bien fondé de leurs actions, Ainsi se permettent d’appuyer sur le bouton des exactions. De l’ingérence, De la belligérance, Peu importe, ce qui compte, C’est qu’ils mènent la danse ! Tout état prend son système pour un joyau, Démocratie ? Tu parles ! Matte ces mythos ! Se chier dessus de peur de manquer de matière pétrolière Ou d’être envahis par des jeunes à tendance suicidaire. La guerre n’a pas besoin d’explications, Nous dire que c’est pour la paix? C’est nous prendre pour des cons! Ta guerre ressemble plus à un pet foireux Qu’à une paix sérieuse. Ma zik n’est pas rieuse, Comment le veux-tu quand je vois la faucheuse? Faire des heures supp’ Pour les connards aux tendances fâcheuses, Barbares dont l’intérêt est de jeter la vie dans une broyeuse. REFRAIN : Colombe menacée, Séquestrée, substituée, remplacée, Par celle au plumage noir, D’ivoire, d’avoir, d’acier. Sa voix cassée à force de chanter au canon scié, À base de bombes, De chars, d’avions, d’artificier. Irak, Tunisie, Algérie, Afghanistan, Lybie, Syrie, se font agresser violemment. Dix ans pour mettre à terre le Moyen Orient. Clôture du plan ? quand ils auront pris l’Iran. La colombe noire asservie à pas de géant, À bombe démente, à flux constant, Avant que ne s’effondre son Occident. La colombe est intelligente, Elle en garde sous l’aile. Quoi! Tu ne les vois pas? Mais si! Matte ces séquelles! En forme de bombes sales, De balles crades, de ritournelles, Comme cette fiole présentée par Colin Powell. Dix ans plus tard, on apprend que cette fiote, Nous a blindés de bobards! Mensonges, traquenards, on se fait avoir. Et si je vous disais que ma bite est une batte de base-ball, Une biffle ? Direction le Dark Hole ! Peut-être que vous le goberiez Comme ces conneries qu’on nous raconte. Tout cela fait gerber ! En attendant, c’est le règne des archontes ! REFRAIN : Colombe menacée, Séquestrée, substituée, remplacée, Par celle au plumage noir, D’ivoire, d’avoir, d’acier. Sa voix cassée à force de chanter au canon scié, À base de bombes, De chars, d’avions, d’artificier.
7.
Tu Cours 03:17
Cours! Pour des généralités, Ta vie s’ouvre sur banalité, Pti déj’ si tu peux, Une douche, t’es heureux, Le reste, on zappe, on verra À qui mieux mieux. Partie pour le taf, la pige, la passe, Turbin, le tapin, la pisse, la crasse, Dis-moi qui est ton mac ? Dommage Mammon ? Arrêtes ?! Tu craques, dégages ! On rêve, On aime, On se crève pour ceux qu’on aime. Avoir un toit pour moi, pour toi, Un lit, des habits, remplir notre estomac, Jouir de la vie, oublier leur cinéma, Qui quoi mais où est donc Guernica ? Quand la pensée Picasso s’insuffla, Elle s’essouffla pour devenir une gova. ουκ έλαβον πόλιν αλλα γαρ Donc on sort des lignes, je crie gare!!! Frisez l’effet fracas!! REFRAIN : Tu cours ! pour des trucs de ouf. Tout ce barouf pour l’esbrouffe, Chouff ! Ta vie s’engouffre, Même pas le temps de dire... Qui ne s'est jamais entendu dire: Vous avez mal travaillé, Le dossier est mal ficelé, le chantier est mal monté Quand allez vous comprendre que l’enjeu est de taille ? Nous devons prendre les mesures appropriées. Quand allez-vous apprendre que vous êtes pris en tenaille ? Je crève car ils rêvent qu’on crève pour leurs rêves, Je rêve qu’on lève le glaive, Rêve qu’ils crèvent leurs privilèges, Les magouilleurs, leurs petits manèges. Moralisateurs à la vie d’énarque, Suppo-spoliateurs que les lobbies matraquent. Statu quo correctement évoqué, Ne laisse place qu’à une seule dualité, À savoir manger ou être mangé? Pourrait-on changer ? Le menu me fait gerber ! REFRAIN : Tu cours ! pour des trucs de ouf, Tout ce barouf pour l’esbrouffe, Chouff ! Ta vie s’engouffre, Même pas le temps de dire... Spirale de la vie qui ne laisse plus respirer, Toujours à courir, pour la payer, S’endetter à tout prix pour la consommer jusqu’au dernier jour. Tu cours! Je te dis savoure, es-tu sourd ? Là comme jamais et nulle part ailleurs, Tu t’entêtes en croyant au recours. Toujours les mêmes actes, les mêmes peines, Les mêmes drames, les mêmes semaines, Qui nous amènent toujours aux mêmes rengaines. Une civilisation de plus qui court à sa perte par son arrogance, Une glaciation des esprits qui se goure Et se perd dans l’insignifiance. REFRAIN : Tu cours ! pour des trucs de ouf, Tout ce barouf pour l’esbrouffe, Chouff ! Ta vie s’engouffre, Même pas le temps de dire...
8.
Digital, digitale, Digital digitale Digital Pourpre, Digital, digitale, Digital digitale Digital Pourpre, Venez, entrez, dans notre univers. Promis, juré, on la joue pas sectaire. Digital(e) pourpre, Ambiance pour toutes les plantes, Fait tomber tous les tabous, Notre sève est excellente ! Accompagnés de tous les psychotropes, On instaure le doute, Ton cerveau ouvre les portes, Ton cœur bat à cent mille. Tu nous prends pour un jeu? Nos alcaloïdes s‘empilent, Tes neurones : un sac de nœuds ! Qu‘on démêle dans le vif, Pour te faire comprendre, Qu‘on n'est pas récréatifs, Mais qu‘on aime apprendre, Des tas de choses ignorées, De ton propre toi, Mental activé, Désincorpore-toi ! REFRAIN : Digitaline, mandragore, datura, chanvre, Coca, peyotl, ayahuasca, pavot, iboga, Hey mon gars viens faire un tour parmi nous, Les hallus sont là, avec Digital Pourpre, On embourbe ton corps calleux Et tout ce qu‘on peut, Alors se propage le nébuleux. À ton être en manque de sensation forte, Viens nous connaître, On est toute une cohorte. Digital, digitale, Digital digitale Digital Pourpre, Digital, digitale, Digital digitale Digital Pourpre, Aussi bien salvatrice que pernicieuse, Ô combien séductrice et vicieuse, Ta curiosité excitée forcément, Tes sens aiguisés, et inversement Le monde réel escamoté à tes yeux. Pour cela, méfie toi malheureux, Tu vois les sons, Entends les couleurs, De nombreuses visions, Le battement du cœur, Qui parlent à ton corps Et tout son réseau, Ton esprit s‘évapore, S‘envole tel l‘oiseau. Notre pouvoir d‘action dépasse l‘entendement, Viens boire la potion qui te rendra dément. REFRAIN : Digitaline, mandragore, datura, chanvre, Coca, peyotl, ayahuasca, pavot, iboga, Hey mon gars viens faire un tour parmi nous, Les hallus sont là, avec Digital Pourpre, On embourbe ton corps calleux Et tout ce qu‘on peut, Alors se propage le nébuleux. À ton être en manque de sensation forte, Viens nous connaître, On est toute une cohorte. Digital, digitale, Digital digitale Digital Pourpre, Digital, digitale, Digital digitale Digital Pourpre, Si tu sais nous respecter, C‘est ok pour te montrer les divers secrets... Si tu viens faire la fête avec nous, Prépare toi à finir à genoux ! REFRAIN : Digitaline, mandragore, datura, chanvre, Coca, peyotl, ayahuasca, pavot, iboga, Hey mon gars viens faire un tour parmi nous, Les hallus sont là, avec Digital Pourpre, On embourbe ton corps calleux Et tout ce qu‘on peut, Alors se propage le nébuleux. À ton être en manque de sensation forte, Viens nous connaître, On est toute une cohorte. Digital, digitale, Digital digitale Digital Pourpre, Digital, digitale, Digital digitale Digital Pourpre, Perché dans les hautes strates de ton esprit, Cherchez, l'échappatoire a tout pris. Tu t‘es transformé en chevalier, Tu combats le dragon à l‘épée ! Prêt à l‘attaquer tu le vois foncer, Les cris stridents appellent à te pousser. De marbre tu restes, Prêt à passer le test, Le zeste de courage qui moleste est manifeste, Il se jette sur toi, fonce sur toi, T‘arrache tête, corps, jambes, bras. Datura fût pour toi la dernière fois, Où tu auras prouvé ta foi. Dommage... ce n’était pas la réalité. Sur l‘autoroute, le Scania t‘aura dévoré. Digital, digitale, Digital digitale Digital Pourpre, Digital, digitale, Digital digitale Digital Pourpre.
9.
Soma [Live] 05:13
"Une maladie ronge le cœur des hommes. Ses symptômes sont la haine, la colère, L'envie, la violence... Mais l'ère du progrès a créé le remède, Et vous, en société responsable, avez adopté ce médicament : Le Soma Aujourd'hui, nous sommes en paix avec nous même. Et nous pouvons ainsi vivre Dans le meilleur des mondes." Mon esprit divague et le voile s’évapore. Mes idées font des vagues, La réflexion s'y incorpore. Tous cela donne des frissons, J'en ai froid dans le dos. Je frise l’incarcération, l’indécence pour avoir des idéaux. 2050, les guerres n'ont pas eu lieu. Humanité gênante, Big pharma a trouvé mieux. La molécule parfaite a été créée, Le Soma nous est livré. Cette fabuleuse avancée nous a permis De ne plus se questionner. REFRAIN: Je gobe mon Soma. Tout va mieux, c'est merveilleux ! Fini tous mes traumas, mes réflexions, Mes pensées scandaleuses. Rentré dans la pensée unique, Maintenu sous camisole chimique, Big Pharma me remercie Et me souhaite une bonne lobotomie. Prenez votre soma, Ne soyez plus traumatisé. Fini la peur, l'angoisse, Les sueurs froides et l'anxiété. Je vous invite dans un monde merveilleux Où tout est décidé. Vous serez heureux, laissez vous guider, La réflexion? vous l'oublierez! Nous remercions tout particulièrement l'industrie Big pharma. Sans elle, nous n'aurions jamais atteint ce résultat. L'humanité est sous contrôle, Aucune raison de s'inquiéter, Enfin une masse bavante utilisable, malléable à volonté ! REFRAIN: Vous gobez votre Soma. Tout va mieux, c'est merveilleux ! Fini tous vos traumas, vos réflexions, vos pensées scandaleuses. Rentrez dans la pensée unique, Maintenu sous camisole chimique, Big Pharma vous remercie Et vous souhaite une bonne lobotomie. Dystopie du génie chimique, Symptomatique d'un monde hystérique, Tous identiques, voilà une problématique Qui mérite qu'on s'irrite, Car suite logique d’expérience critique, inavouable. Conditionnement hypnopédique, Caste qui ont l'air affable. Notre vie réduite à notre Ford, sa conduite. Chaîne d'incubation, Perversion narcissique qui cherche l'unisson. J'y vois plus clair sans Soma. Et leur monde encense psychopathes, Coquilles vides dénuées de tout sens. Né epsilon en ce monde, je quitte cette longueur d'onde! Vivre, aimer, se reproduire, Aimer,chérir, voila l'avenir! Stop au Soma, au lessivage, Mon corps, mon esprit retrouve les sauvages. En cet instant une deuxième naissance s'opère, mon esprit, mon corps se libèrent! Arrivé dans leur bastion, Mon esprit s'emplit de peurs, de questions... Submergé par des vagues d'émotions, Le flots de larmes plus que de raison, J'étais veule, mais je ne le serais plus. Vos pilules ridicules, les maladies pullulent. Fini pour nous la décadence, La déchéance ! REFRAIN: On gobe plus le Soma, Tout va mieux, c'est merveilleux ! On garde tous nos traumas, nos réflexions, Nos pensées scandaleuses. Sortir de la pensée unique, Détruire la camisole chimique, Big Pharma tu nous oublies, Nos émotions reflètent la vie! On gobe plus le Soma! Tout va mieux, c'est merveilleux ! On garde tous nos traumas, nos réflexions, Nos pensées scandaleuses. Sortir de la pensée unique, Détruire la camisole chimique Big Pharma tu nous oublies, On aime la vie!
10.
Le serment d’Hippocrate, Boniment d’hypocrite, Ils jouent ta vie aux cartes, Quitte à t’envoyer dans la crypte. Proscrit de débattre, Pas envie qu’on décrypte, Le serment d’Hippocrate, Boniment d’hypocrite. On aime les dômes, vieux, tiens en v’la un bon vieux Pasteur sème son dogme preux vaccins pour qui veut. Sauf que de nos jours, on n'en appelle plus à notre bon vouloir, Professionnels ont recourt à l’obligatoire. Injonctions d’injections d’adjuvants à l’aluminium. La jonction d’infection prend les devants sur le podium. Si tu pensais sauver le cul de ton petit bonhomme, Saches que tu seras exclus Direct dans le hors-norme. C’est pas un cauchemar, C’est la réalité ! Piquouse du roi dollar en guise de sommité. Rien de plus bonnard que de refourguer des prods Perdus dans le placard, on s’enfourne sans vergogne ! REFRAIN: Le serment d’Hippocrate, Boniment d’hypocrite, Ils jouent ta vie aux cartes, Quitte à t’envoyer dans la crypte. Proscrit de débattre, Pas envie qu’on décrypte, Le serment d’Hippocrate, Boniment d’hypocrite. J’rappel les rappels qu’on se mange à la pelle, Mêlent science et pouvoir inconscience de leurs savoir. Un pêle-mêle de leurs molécules bizarres, Très organisé, on est loin du grand bazar. Quoi qu’on en dise, "They like the disease" Cloaque et méprise, ils s’en servent à leur guise. Te vendent leurs soins en marchandises, Te les refourguent en friandises, Leurs gourmandises de money? Elle n’a pas de franchise. Obligation vaccinale Diphtérie tétanos polio, Encore un scandale, on n'les trouve pas solo. Borate de sodium Mercure polysorbate Aluminium, On en colle un maximum pour atteindre des summums. Fini le cas par cas, C’est le système mitrailleuse. Nous ne sommes que des en-cas, Du bétail, des bêtes curieuses. On se croit à l’écart mais ouvrons grand nos p’tits yeuses Les rois se donnent rencard pour injection pointilleuses ! REFRAIN: Le serment d’Hippocrate, Boniment d’hypocrite, Ils jouent ta vie aux cartes, Quitte à t’envoyer dans la crypte. Proscrit de débattre, Pas envie qu’on décrypte, Le serment d’Hippocrate, Boniment d’hypocrite.
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À travers mes ancêtres, Je me rappelle qu’au départ, Vous n’étiez pas là. Au fil du temps éternel, notre regard lui, À toujours été là. Notre conscience piégée dans un corps de bois Ne nous laisse aucun choix... Simples spectateurs du monde et de sa grandeur, Ou bien de sa fureur, ça dépend Si tu regardes les fleurs ou les prédateurs. D’ailleurs, quand vous êtes arrivés, Le télencéphale hautement développé, Vous nous avez sciés par vos capacités À comprendre, à faire, à communiquer. Car dans un passé plus lointain, Nous grandissions aux antipodes de l’actuelle guerre, De concert avec vos pères, S’abreuvant de notre savoir. Ainsi ils ont acquis, Certains secrets de la vie. Et quand ils avaient besoin de nous, Avec respect et humilité, Se mettant à genoux, Pour se recueillir, Conscients qu’ici serait notre dernier soupir… Il est clair que ce temps est révolu. Vous avez tous attrapé la berlue. À croire que tout vous était dû. Continuez comme ça, Vous serez pas déçus ! Cela fait maintenant cent ans, Que tout s’en est allé en se dégradant, Irrémédiablement, Touché par votre penchant pour l’excédant. Je suis axé à la pensée d’accéder à vos esprits désaxés, Afin de converger, Vers des pensées plus profondes, Loin de votre monde immonde... Qui nous a envahi, ici, en Amazonie. Vos idées de folies nous ont réduits au mode survie Face à vos envies. Au fait ! J’en oublie de vous dire merci !!! Notre terre, nommez Amérique du Sud, À l’habitude de grandir en toute quiétude, Dans la béatitude de Terre Mère, De ses enfants, de leur attitude. La vôtre est contraire à tout cela. Vous n’êtes rien de moins que des sans foi ni loi. Ne voulant pas, ne croyant pas, Voir que tout est déjà là. En l’occurrence, je fais référence, À vos machines glauques et rances. Qui, sans déférence, Ont plongé les miens en transe ! Écrasant tout, piétinant tout, arrachant tout, La rage nous saute au cou. Terre Mère a tout donné pour les construire, Belle preuve de conscience de la détruire Vous m’appelleriez le chef de quartier Car tous me connaissent comme étant le plus élevé. Ces arbres, ces buissons, Je les ai vu pousser. Ici, La symbiose est évoluée. Malgré cela, nous ne pouvons rien faire, À notre tour de connaître cet enfer. La marque rouge inscrite sur nos troncs, Ne nous laisse aucun soupçon d’illusion. Ça y est vos engins sont lancés, Les cris des miens retentissent dans la forêt... Qui ne sera plus, D’ici cinq à six heures, tout au plus. Tout ça pour vous torcher, La plupart finissent en rouleaux de PQ. Le mieux que l’on puissent espérer, C’est de finir en meuble dans une lointaine contrée. Enfin, ils s’en prennent à moi... Le premier coup de hache s’abat. Puis les engins à moteur, S’en prennent à mon cœur. Je crie! Je souffre, Mais rien n'y fait. Ils s’entêtent. On a tout donné : L’ombre, l’air, du papier, De quoi manger, nos bras pour chauffer. Vous sciez par milliers, on peut pas lutter. Aucun mot prononcé, pas même un regret. La sève me monte à la tête.... Je tombe... Je crois que c’est ici que tout s’arrête...
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Au commencement, Une page blanche. Amoncellement D’idées étranges. Exprime le mal-être, Interrogations qui s’entêtent. Cultive l'esthète, Questions qui fusent dans la tête. Les histoires se répètent, S’emmêlent, se querellent. Elles font la part belle aux nombreux décibels. Il faut comprendre que c'est une fenêtre ouverte sur l'esprit, Un objet de culture qu'on ne peut laisser censurer. J'aime lire pour le meilleur et le pire, S'instruire, se faire plaisir. Les livres ne sont pas tous des contes de fées, Quand arrive la frousse, les autodafés. Tu m'inspires le dégoût. Tu aspires à briser le cou Aux idées, à la liberté de penser. Les gens de pouvoir sont faits pour chuter. L'arme d'instruction massive Ou l'art de pas rester passif. L'alarme a sonné, j'insiste, Larme créative, l'encre va couler autant que les Larmes d'instruction massive Ou l'art de ne pas rester passif, L'alarme a sonné, j'insiste, L'arme créative, l'encre va couler. Un livre, c'est certain, Ne vous laisse pas sans image. Un livre, c'est quelqu'un, Ne vous y fiez pas, c'est un engrenage! Annihile le verbe être, Ici c'est avoir et paraître. Aspire à connaitre, Le savoir disparaît. L'esprit libre s’éveille, L’écrit y amène. Déséquilibre réveille Les cris en sommeil. "On se soumet à une représentation dépourvue de jugement, Mais la responsabilité c'est nous qui l'avons" J'aime lire pour le meilleur et le pire, S'instruire, se faire plaisir. Les livres ne sont pas tous des contes de fées, Quand arrive la frousse, les autodafés. Tu m'inspires le dégoût. Tu aspires à briser le cou Aux idées, à la liberté de penser. Les gens de pouvoir sont faits pour chuter. L'arme d'instruction massive Ou l'art de pas rester passif. L'alarme a sonné, j'insiste, Larme créative, l'encre va couler autant que les Larmes d'instruction massive Ou l'art de ne pas rester passif, L'alarme a sonné, j'insiste, L'arme créative, l'encre va couler. Consonnes, voyelles, Quand les lettres s'amoncellent, On résonne pour elles Ainsi elles s'emmelent. À tort ou à raison, Les mots, les phrases libèrent, imagination Éparpille avec emphase. Idées et réflexions qui ne sont pas en phase. Liberté d'expressions fait grossir l'ardoise. Faut-il taire des idées ou les imposer? Urgence dans l'air, La route est tracé. Délits d'élus, Les mots bout à bout Méritent d’être lu, et ce sans tabou et sans exclu. Qui dérangent ou pas, ce n'est pas la question, Les censeurs sont là pour les publications. Les pilleurs d'état leur donnent la marche à suivre, Habilleurs de dictâts munis d'une panoplie Et d'un fatras de démocratie ! J'aime lire pour le meilleur et le pire, S'instruire, se faire plaisir. Les livres ne sont pas tous des contes de fées, Quand arrive la frousse, les autodafés. Tu m'inspires le dégoût. Tu aspires à briser le cou Aux idées, à la liberté de penser. Les gens de pouvoir sont faits pour chuter. L'arme d'instruction massive Ou l'art de pas rester passif. L'alarme a sonné, j'insiste, Larme créative, l'encre va couler autant que les Larmes d'instruction massive Ou l'art de ne pas rester passif, L'alarme a sonné, j'insiste, L'arme créative, l'encre va couler.
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REFRAIN : Colombe menacée, Séquestrée, substituée, remplacée, Par celle au plumage noir, D’ivoire, d’avoir, d’acier. Sa voix cassée à force de chanter au canon scié, À base de bombes, De chars, d’avions, d’artificier. Beaux discours et propagandes sont lancés, Au nom de carnassiers Qui invoquent cet oiseau pour s’expliquer, Du bien fondé de leurs actions, Ainsi se permettent d’appuyer sur le bouton des exactions. De l’ingérence, De la belligérance, Peu importe, ce qui compte, C’est qu’ils mènent la danse ! Tout état prend son système pour un joyau, Démocratie ? Tu parles ! Matte ces mythos ! Se chier dessus de peur de manquer de matière pétrolière Ou d’être envahis par des jeunes à tendance suicidaire. La guerre n’a pas besoin d’explications, Nous dire que c’est pour la paix? C’est nous prendre pour des cons! Ta guerre ressemble plus à un pet foireux Qu’à une paix sérieuse. Ma zik n’est pas rieuse, Comment le veux-tu quand je vois la faucheuse? Faire des heures supp’ Pour les connards aux tendances fâcheuses, Barbares dont l’intérêt est de jeter la vie dans une broyeuse. REFRAIN : Colombe menacée, Séquestrée, substituée, remplacée, Par celle au plumage noir, D’ivoire, d’avoir, d’acier. Sa voix cassée à force de chanter au canon scié, À base de bombes, De chars, d’avions, d’artificier. Irak, Tunisie, Algérie, Afghanistan, Lybie, Syrie, se font agresser violemment. Dix ans pour mettre à terre le Moyen Orient. Clôture du plan ? quand ils auront pris l’Iran. La colombe noire asservie à pas de géant, À bombe démente, à flux constant, Avant que ne s’effondre son Occident. La colombe est intelligente, Elle en garde sous l’aile. Quoi! Tu ne les vois pas? Mais si! Matte ces séquelles! En forme de bombes sales, De balles crades, de ritournelles, Comme cette fiole présentée par Colin Powell. Dix ans plus tard, on apprend que cette fiote, Nous a blindés de bobards! Mensonges, traquenards, on se fait avoir. Et si je vous disais que ma bite est une batte de base-ball, Une biffle ? Direction le Dark Hole ! Peut-être que vous le goberiez Comme ces conneries qu’on nous raconte. Tout cela fait gerber ! En attendant, c’est le règne des archontes ! REFRAIN : Colombe menacée, Séquestrée, substituée, remplacée, Par celle au plumage noir, D’ivoire, d’avoir, d’acier. Sa voix cassée à force de chanter au canon scié, À base de bombes, De chars, d’avions, d’artificier.

credits

released May 9, 2018

Digital Pourpre est composé de :
Piolémik (textes et voix)
Florent Galliou (guitare, effets)
Guillaume Bertherat (basse)
Charlotte Jurin (batterie)

Morceaux Composé par Digital Pourpre

Produit par ThatLab (thatlab.fr/wordpress/)
Morceaux [Demo] enregistré en répétition live par ThatLab
Morceaux [Live] enregistré à la Taverne du Gambrinus
(www.facebook.com/gambrinus.music.club)
Morceaux [Bonus] Produit par Digital Pourpre

Merci Francois Schmit et Judith Rocheman d'avoir prêté leurs voix sur les samples de Soma.

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‘Spectaculaire et dangereuse’, ‘fabuleuse et vénéneuse’, ‘puissante et toxique’, tels sont les renoms de la digitale pourpre… le reflet de nos vices ?
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