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by Digital Pourpre

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1.
Exode 04:00
Les guerres se multiplient. L’exode aussi. Fuir... Les combats, les déprédations, Survivre, sauver ses rejetons. Traverser mer, océan, entrevoir un avenir décent. Comprends, depuis le temps, Qu’on leur vend notre vision démente, Qu’on prend tout le temps de brandir l’étendard sanglant. En boucle dans les médias, La soupe dans l’immédiat, Servie avec peur, défiance, Servile, on s’écoeure de méfiance. Les passeurs se portent bien, Illégal de tendre une main. Papier monnaie vaut plus qu’humain, On paye d’une traite, sinon rien. S’exiler, fuir, échapper au pire, Au navire qui chavire, A l’étau Orient-Occident, À l’écho de l’indifférence. Un nouveau JT, des idées cloutées. Des corps par milliers repêchés, Écharpés par l’eau salée, Un enfant noyé, pour bien faire pleurer. Aurait-on oublié causes / conséquences ? Besoin d’image pour prendre conscience ? Ce n’est pas rationné, pas rationnel, Ni même occasionnel. L’accueil finit en écueil, écuelle de rancoeur, Qui fait glacer les coeurs. L’OFPRA explose ses quotas, Les murs s’érigent en toute hâte, La vague arrive et les tracasse, Ils veulent qu’elle brise avec fracas. S’exiler, fuir, échapper au pire, Au navire qui chavire, A l’étau Orient-Occident, À l’écho de l’indifférence. Réfugiés politiques, économiques, climatiques, Fustiger la bêtise, la haine, la sottise. Chasse à l’homme pathétique, Philosophie bien cynique. À croire qu’on descend du requin, Animal sans coeur qu’est l’être humain. Les diables s’affairent à la guerre, Ils livrent l’enfer sur terre, Quotidien précaire mortifère, Pour finir six pieds sous terre. Indifférents aux coulées de sang, On dépasse l’indécence. Mais qu’est-ce qu’on attend, Que tourne le vent ? ou la mort du vivant ?! Terre d’asile à l’agonie, Barricadée dans une bulle de vernis, Bien salie par le sang qu’elle essuie : Il s’écaille, brise, vire aux gris. Les corps s’empilent, de jour, de nuit, Sans images, on les oublie. Et on condamne au sursis, Les pauvres âmes qui sans soucis. Humanité, relève-toi, soulève-toi. Souviens-toi que l’entraide est la voie. Ouvrons les portes des coeurs, des maisons, Ils ne peuvent rien, face à la raison. Raison de plus, on y va tous, tous debout face aux loups, On a le nombre, eux la frousse. Faisons tomber les murs de folies, Que cesse le règne du repli, Penchons-nous sur la vie ! S’exiler, fuir, échapper au pire, Au navire qui chavire, A l’étau Orient-Occident, À l’écho de l’indifférence.
2.
Petit Humain 03:16
La nuit tombe, le soleil caché de l’autre côté du monde. Après ce long sommeil, espérons trouver l’éveil. Petit humain, ton histoire la connais-tu ? Inhumain, ton miroir reflète la turpitude D’une bête sauvage en prise avec elle-même, Victime de l’entourage, l’empire, ses blasphèmes, Ses crimes, sa rage, l’emprise est mortellle, Déprime à tout âge, ça empire pour les mêmes. Les premiers rayons éclairent l’horizon. Transition et fin d’illusion. Petit humain, il est temps de grandir, Tes bas instincts te guident vers le pire, Tu confonds tes besoins / tes envies, Meurtris le vivant, tout ce qui s’en suit. Petit humain, pas d’espoir, c’est l’amertume, Tu brises l’exploit de par tes certitudes. Il faut y croire, l’élévation continue, Des siècles de déboires, slalom vers l’inconnu. Petit humain ne cesse de se mentir, Il ne sait plus comment s’en sortir, Dans les dédales du labyrinthe, Il détale dans l’oubli, s’éreinte. Les étoiles s’élèvent dans la nuit, Le voile se lève sur l’esprit endormi, Son flambeau, c’est la vie, L’espoir, sa flamme, son avenir. Obscurité percée par les faisceaux. Clarté et beauté du renouveau. Petit humain, pas d’espoir tu t’accoutumes, Tu crois tout savoir, tu prends pour coutumes, De vouloir tout avoir, ton être se consume, Faire-valoir ou titre posthume ? Propre chef de tes créations, Propre chef de ta destruction, Tu mets en péril ta propre descendance, Vie d’opprobre et puérile impudence. Fini le temps de s’appesantir. La douceur du jour se fait sentir. Par terre en chien de fusil, Tu pleures le réel, réfugié dans l’invisible. Les leurres virtuels te détachent du visible, Les lueurs interpellent l’esprit pris pour cible. Propre chef de tes créations, Propre chef de ta destruction, Tu mets en péril ta propre descendance, Vie d’opprobre et puérile impudence. Petit humain ne cesse de se mentir, Il ne sait plus comment s’en sortir, Dans les dédales du labyrinthe, Il détale dans l’oubli et s’éreinte. Les étoiles s’élèvent dans la nuit, Le voile se lève sur l’esprit endormi, Son flambeau, c’est la vie, L’espoir, sa flamme, son avenir.
3.
La vie est une chieuse, Faut voir par où elle nous fait passer. Les folies sont nombreuses, À croire que nous sommes damnés. Alors nous aussi, on veut décompresser, Pressés de partir à l’autre bout de la planète se reposer. Poser nos serviettes, sur crustacés nécrosés. Creuser l’oubliette sur nos portables en mode névrosés, Oser ignorer un mal qui nous ronge tout entiers. Tout tenter même le diable, inconscience patentée, Folie outrageuse à notre intelligence, Agonie contagieuse en toute diligence, On perfore la planète, on arrache ses poumons, On pérore, c’est la fête, des gadgets par millions ! On souille tout sur notre passage, C’est dans l’air du temps, Qui croyait voir le combat, D’un bulldozer et d’un orang-outang ? Ce n’est pas pour autant qu’on arrête, on continue, Faites vos jeux messieurs dames, rien ne va plus ! Figé dans la peur, réfugié dans l’absurdité, Fait fi du bonheur, atteint de cécité, Cerveau sous antidépresseur, une nécessité ? On joue au bookmaker, on enfouit la vérité ! On en est où là ? On en est là ! On en est où ? Mais quel bordel, tout ça de notre plein gré ! On en est où là ? On en est là ! On en est où ? On fonce dans le mur, comme des dégénérés ! Fruits épluchés, emballés dans du plastique, Pluies déclenchées, activées par du chimique, Terre et vivant, fracassés par nos pratiques, Car ciel, océans, dévastés pour un tas de fric. L’objectif est drastique, On l’accomplit sans le moindre effort, On nique la vie, on l’éradique, On sème, propage la mort ! La 6ème extinction de masse à bien débuté, On aime la crasse, que faut-il qu’on fasse pour être rebuté ? Têtu, crétin, borné, abruti, buté, On connaît la fin, on est de vrais ânes bâtés. L’absurde ne tue pas ? En est-on vraiment sûr ? Sûrement pas quand on voit toutes les lois vomissure. Arrestation préventive, on enferme les innocents, Pendant que les véritables truands engrangent les dividendes, D’une économie basée sur la surexploitation, La peur, la guerre, la dévastation. Figé dans la peur, réfugié dans l’absurdité, Fait fi du bonheur, atteint de cécité, Cerveau sous antidépresseur, une nécessité ? On joue au bookmaker, on enfouit la vérité ! On en est où là ? On en est là ! On en est où ? Mais quel bordel, tout ça de notre plein gré ! On en est où là ? On en est là ! On en est où ? On fonce dans le mur, comme des dégénérés ! Planète bleue, devient grise, pour cause de maladie. Sa santé en jeu, envahie de parasites, Porteurs d’agents infectieux qui les rendent hystériques, Leurs chefs sont tendancieux, engrenage systémique. Fracture du vivant, plus aucune conscience de l’intuition, On éduque nos enfants, dans l’envie et la compétition, C’est la loi des plus riches, accompagnée de la répression, Police se privatise et multiplie les agressions. Ce monde court à sa perte, de façon exponentielle, Atteint d’amnésie, on se perd, on en oublie l’essentiel, Arrêtons, pour de bon, Cette consumation ! On en est où là ? On en est là ! On en est où ? Mais quel bordel, tout ça de notre plein gré ! On en est où là ? On en est là ! On en est où ? On fonce dans le mur, comme des dégénérés !

credits

released October 21, 2020

Digital Pourpre est composé de :
Piolémik (textes et voix)
Florent Galliou (guitare, effets)
Guillaume Bertherat (basse)
Charlotte Jurin (batterie)

Morceaux Composé par Digital Pourpre

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‘Spectaculaire et dangereuse’, ‘fabuleuse et vénéneuse’, ‘puissante et toxique’, tels sont les renoms de la digitale pourpre… le reflet de nos vices ?
Power trio enraciné sur les textes de Piolémik, Digital Pourpre s’entend comme une fable ironique, un conte satirique, un trash onirique… Une prose poétique, une ode à la vie…
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